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Qu'est-ce que l'IKEBANA ?

Les japonais font preuve d’une sensibilité qui leur est propre vis-à-vis la nature. Est-ce peut être dû à leur racines animistes du Shinto qu’ils ont sculpté leur environnement naturel dans la recherche de l’harmonie ?
Cette harmonie que l’on peut ressentir lors de la visite d’un pavillon traditionnel japonais ou de ses jardins nous apaise le cœur. Les saisons s’exprimant à leur aise, notre existence parait alors se mêler parfaitement aux arbres, aux fleurs, aux éléments…

L’Ikebana, en tant qu’expression, se perfectionne, se démultiplie en formes et à travers l’histoire accompagne l’être japonais jusqu’à devenir un Art National.
Quand l’esprit est ouvert à recevoir cette forme de beauté, que ce soit au moment de l’exécution ou de la contemplation, les fleurs sont capables de nous envoyer vers d’autres dimensions et ainsi  vers l’étude de sa propre existence. C’est pour cela que l’on parle de la Voie des Fleurs « Kadô ».

D'où vient l'IKEBANA ?

Les origines de l'ikebana remontent à plus de 500 ans. Le plus ancien manuscrit Ikebana, "Kao Irai aucun Kadensho" date de 1486. La première école de l'ikebana a été établie par les prêtres au temple Rokkaku-do à Kyoto, en 1462. Le fameux manuscrit "Senno Kuden", par le fondateur de l'école d'Ikebana Ikenobo, a été écrit en 1542.

Histoire de l’Ikebana, ses débuts.
Quand le bouddhisme a été introduit au Japon dans environ 538 (apr J.-C), les moines ont commencé à disposer les fleurs pour décorer les autels des temples. Dans la période Heian (794-1192), apprécier des fleurs dans un vase sans rapport avec le culte religieux est également devenu populaire. Il y a  des nombreux romans, des essais et des poèmes de cette époque qui décrivent l'aristocratie en train d’apprécier l’exécution et admirer les compositions florales.

Dans la période de Kamakura (1192-1333), le Samurai (élite de classe guerrière) arracha le pouvoir du gouvernement des aristocrates et apporta de grands changements au mode de vie et de la mode dans l'ensemble de la société japonaise. A cette époque, il est devenu à la mode de créer un Tokonoma, une petite alcôve sacré, dans un zashiki (chambre japonaise). Le Tokonoma contiendrait une composition floral, de l'encens et une bougie et c’est la raison pour laquelle styles traditionnels de Ikebana sont conçues pour être vues que de l'avant.

De la fin du 13ème au 15ème siècle, les aristocrates et les moines sont rassemblés au festival Tanabata (fête de l'étoile Vega, le septième jour du septième mois) où ils participent à de concours de compositions. Selon les écrits de l'époque, les deux maîtres étaient Ikenobo Sengyo et Ryu-Ami. Ikenobo est le nom de la bâtisse dans le temple appelé Rokkakudo à Kyoto, considéré comme le lieu de naissance de l'ikebana.

Au fil des siècles, des livres contenant des dessins détaillés des compositions d’Ikebana apparaissent, nous donnant un enregistrement durable des traditions d’Ikebana classiques qui inspirent encore les pratiquants modernes. Depuis ces premières origines, l’Ikebana a évolué dans différentes écoles et styles.
Aujourd'hui, ils existent  plus de 3 000 écoles d'ikebana au Japon, chacune avec leurs propres styles distinctifs. Des écoles d’Ikebana peuvent maintenant être trouvées partout dans le monde, apportant la beauté de la forme et de la couleur de la nature à des millions de personnes.

Ikebana en exécution en face d’un tokonoma Image partagée par: the New York Public Library

Les hommes et les femmes étudient cette forme d'art. En effet, dans le passé, l’ikebana était considéré comme un passe-temps approprié, même pour les samouraïs les plus coriaces. Actuellement, les principaux maîtres sont, pour la plupart, des hommes. L’Ikebana n’est pas seulement un art, mais une occupation pour les hommes et les femmes.

L’Ecole Kagetsu souligne son intérêt pour le développement de L’Ikebana au niveau régional.  Dans ce sens elle créa en 1950 « l’Association pour les Arts de la Voie des Fleurs de Shikoku »  où elle promue des activités dont il en fut le premier administrateur général. Par la suite en 1954 a eu lieu la constitution de « l’Association de la Voie des Fleurs de l’Ouest du Japon » où il représenta la région du shikoku. En 1959 Il devient président de « l’Association De la voie des Fleurs de la préfecture de Kagawa ». En 1966 de « l’Association japonaise d’Ikebana »…etc Ainsi d’une façon ambitieuse il s’investie pour le développement de la Voie des Fleurs.

En 1981 le passionné IEMOTO HOSOKAWA  reçoit l’héritage de la deuxième génération d’un esprit très positif et actif. Il a pour tâche de faire respecter les origines et la tradition de l’Ikebana et de la développer en commençant par sa propre région.

KAGETSU RYU (Ecole de KAGETSU)

C'est la plus importante et la plus connue de la préfecture de Kagawa et probablement de l'île de Shikoku. Elle est dirigée par HAKUSHU HOSOKAWA IEMOTO SENSEI.

	HAKUSHU HOSOKAWA IEMOTO SENSEI
Quelques réalisations du maître :
HAKUSHU HOSOKAWA IEMOTO SENSEI a nommé Sandra BETANCOURT représentante de l'école Kagetsu en France.
Sandra Betancourt, représentante en France KAGETSU RYU		Réalisations de Sandra	KAGETSU RYU